Résumé de l'article «What My Nonverbal Learning Disability Is Not»
L'auteure de l'article, Katie D., est une femme vivant avec un syndrome de dysfonctions non verbales. Diagnostiquée tardivement, elle a ensuite réorienté sa vie. Entre autres, elle a choisi d’écrire dans le but de l’aider à mieux se comprendre. Son but : briser la solitude des gens vivants avec un SDNV.
Cet article exprime que le SDNV n’est pas nouveau, mais puisqu'il est méconnu, les perceptions fausses abondent sur le sujet. Katie D souhaite exprimer ce que le SDNV n’est pas :
1. Il s’agit d’autisme et non de SDNV.
Bien qu’il y ait des similitudes, les différences sont bien réelles. Il suffit de bien s’informer pour distinguer le SDNV du trouble du spectre de l’autisme.
2. Le SDNV n'existe pas.
L'auteure exprime que l’absence du SDNV au DSM ne facilite pas le soutien dont les personnes SDNV ont besoin. Il n’y a pas de doutes, le SDNV est bien réel avec ses caractéristiques et ses besoins spécifiques.
3. Le SDNV est un choix.
Personne ne choisit un trouble qui comporte une dimension d'anxiété importante, de dépression, de traumatismes, de faible estime de soi, d’indépendance limitée et de répercussions sur presque tous les aspects de la vie : incapacité à faire des choix, manque de coordination, conduite automobile exigeante, se perdre constamment, calligraphie illisible ou efforts supplémentaires constants pour entretenir des relations avec les autres.
4. Le SDNV est un problème de personnalité.
Certains attribuent le SDNV à un ou plusieurs défauts : paresseux, irresponsable, immature, impoli, trop sensible, trop droit, trop gâté, etc. On les accuse à tort de «jouer les victimes» ou de «trouver des excuses». L’estime de soi de ses «incompris» est constamment ébranlée.
En terminant, j'ajouterais qu'il faut savoir qu’un jeune SDNV dépisté rapidement a de meilleures chances de réussir dans sa vie scolaire et personnelle. En le sachant, c’est essentiel de s’informer pour mieux dépister, diagnostiquer ou/et intervenir. Chaque geste compte! En sachant que tout s’apprend avec des mots, sans sous-entendus, il y a un travail colossal à faire pour venir à ces jeunes SDNV.
Parce que c’est difficile, mais ce n’est pas impossible.
Marie-Claude Venne, orthopédagogue
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